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Sécession

Dans le numéro d'automne de Réfléchir & Agir, Monique Delcroix écrit à propos du livre Septentrion de Jean Raspail, "c'est d'abord la nécessité de quitter un monde progressiste devenu gris". Il s'agit de sécession, ni plus ni moins, et elle est forcément salutaire, puisque ledit progressisme n'est rien d'autre qu'une guerre totale menée sur un double front : la guerre contre le Christ et la guerre contre l'homme blanc.

Dans le même article, Monique Delcroix décrit les personnages de Jean Raspail d'une façon qui éclaire sur le type de sécessionnisme dont il est question, une espèce de sécessionnisme héroïque : "ils ont les yeux ouverts sur la réalité, mais ils y échappent par leur fidélité à un idéal". C'est héroïque car il ne s'agit pas d'une sécession pour cause de fuite ou par confort, mais pour cause d'entrée en guerre contre le monde, pour la perpétuation du mode de vie sur lequel notre société a été bâtie par la succession de nos ancêtres et qui correspond le mieux à la bonne santé de nos âmes, en attendant la victoire de cet idéal : la revanche de l'homme blanc, droit, honnête, courtois et chrétien.

Cette sécession à laquelle sont appelés tous ceux qui ne se sentent pas appartenir à la même nation que Najat Vallaud-Belkacem et Marlène Schiappa, elle n'est pas un idéal inaccessible, c'est ce que chaque Français bien disposé veut bien faire de sa vie : bâtir un foyer blanc dans le respect et la joie, forger des liens avec des amis et des camarades frères de race et de combat, participer à la vie de sa paroisse en se pliant au strict minimum à la messe dominicale et aux fêtes d'obligation, renforcer son armure intellectuelle en égrenant les saines lectures comme on égrène un chapelet, et finalement toujours garder en tête qu'un jour nous comparaîtrons devant notre Créateur et que nous devrons rendre compte du temps perdu et des talents inutilisés, car c'est à une sécession totale que nous sommes appelés : une sécession intellectuelle, morale et spirituelle.

Monique Delcroix termine son article en écrivant : "Nous ferons ce que nous avons à faire, selon notre propre règle, écrite depuis des temps très anciens ; peu importe ce qui adviendra." On ne saurait mieux finir un article. Nous ne savons pas quand nous aurons le privilège de récolter, mais cela ne doit en aucun cas nous retenir de semer. Au contraire, il nous revient, tant que nous sommes dans ce monde, de planter un maximum de graines pour qu'après le soir de la mort de ce Système honni, fleurisse à l'aube notre nouvel ordre.

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