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Opinions

  • Comptabilité partisane

    Lorsque Donald Trump a nommé Amy Coney Barrett à la Cour Suprême suite au décès de Ruth Bader Ginsburg, le journal « de référence » Le Monde a publié un article commençant par ce passage éloquent : Si cette nomination est confirmée, six des neuf juges que compte la plus haute instance juridique des Etats-Unis seront catholiques, alors que cette communauté ne représente qu'un cinquième de la population américaine.

    Cette comptabilité que tient Le Monde semble ne concerner que les catholiques, car l'on n'a jamais vu ce journal s'étonner que du temps de Ruth Bader Ginsburg, c'est-à-dire jusqu'au 18 septembre 2020, trois des neufs juges de la Cour Suprême étaient des juifs, avec Stephen Breyer et Elena Kagan, alors que les juifs sont loin de représenter un tiers de la population étasunienne.

    Selon l'organisation juive North America Jewish Data Bank, il y aurait environ 5,5 millions de juifs aux Etats-Unis d'Amérique, soit 1,7% de la population totale de ce pays. Là aussi, donc, si l'on suit la logique du « journal de référence », il faut se poser la question de la surreprésentation des juifs au sein de la Cour Suprême, car entre 1,7% et 33,33%, il y a une différence assez phénoménale.

    Mais, la comptabilité des races et des croyances, si elle existe, ne peut être utilisée que pour pointer du doigt les catholiques et les blancs, c'est le progressisme. Par contre, cette comptabilité ne peut pas servir à désigner la surreprésentation des non-blancs et des non-catholiques, ce serait du racisme. Voilà la pensée magique, la pensée officielle, celle qui peut amener une Anne Lauvergeon à se vanter de ne pas vouloir recruter des « hommes blancs » sans risquer d'avoir à se justifier devant un tribunal, alors que la moindre critique envers des non-blancs est assimilée à du racisme et provoque un tollé si l'auteur de la critique est un peu médiatisé.

    C'est cette pensée magique qui fait que compter les arabes, les juifs et les noirs pour dire qu'ils remplacent les blancs est considéré comme le plus ultra des racismes, alors que demander à ce qu'il y ait moins de blancs à la télévision pour mieux représenter la population française est parfaitement autorisé, et même réclamé par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) lui-même. Il s'agit pourtant, intellectuellement et factuellement, de la même chose, mais la réalité des choses n'intéresse pas les tenants du Système. Ce qu'ils veulent, c'est être au diapason de l'idéologie antiraciste, qui n'est qu'une idéologie de combat anti-blanche.

    Les Etasuniens, qui ont maille à partir avec ce drôle d'antiracisme depuis au moins le milieu des années soixante, ont parfaitement résumé cette imposture avec le slogan antiracism is a code word for anti-white, l'antiracisme est un nom de code pour anti-blanc. Il faut avoir conscience que ce type d'antiracisme est exactement celui qui sévit actuellement, celui qui se plaint du nombre de catholiques dans une instance qui compte dix-neuf fois plus de juifs qu'il n'y en a dans la population étasunienne. Le Monde n'a pas commis une bourde, Le Monde sait exactement ce qu'il fait, quand il pointe du doigt le nombre de catholiques tout en taisant l'étonnante surreprésentation des juifs dans cette Cour Suprême.

    Abattre cet antiracisme est la seule façon pour les indigènes européens de reprendre en main leur destinée et de se libérer de ce Système tentaculaire qui ne survit que par la ruse et le mensonge.

  • Sécession

    Dans le numéro d'automne de Réfléchir & Agir, Monique Delcroix écrit à propos du livre Septentrion de Jean Raspail, "c'est d'abord la nécessité de quitter un monde progressiste devenu gris". Il s'agit de sécession, ni plus ni moins, et elle est forcément salutaire, puisque ledit progressisme n'est rien d'autre qu'une guerre totale menée sur un double front : la guerre contre le Christ et la guerre contre l'homme blanc.

    Dans le même article, Monique Delcroix décrit les personnages de Jean Raspail d'une façon qui éclaire sur le type de sécessionnisme dont il est question, une espèce de sécessionnisme héroïque : "ils ont les yeux ouverts sur la réalité, mais ils y échappent par leur fidélité à un idéal". C'est héroïque car il ne s'agit pas d'une sécession pour cause de fuite ou par confort, mais pour cause d'entrée en guerre contre le monde, pour la perpétuation du mode de vie sur lequel notre société a été bâtie par la succession de nos ancêtres et qui correspond le mieux à la bonne santé de nos âmes, en attendant la victoire de cet idéal : la revanche de l'homme blanc, droit, honnête, courtois et chrétien.

    Cette sécession à laquelle sont appelés tous ceux qui ne se sentent pas appartenir à la même nation que Najat Vallaud-Belkacem et Marlène Schiappa, elle n'est pas un idéal inaccessible, c'est ce que chaque Français bien disposé veut bien faire de sa vie : bâtir un foyer blanc dans le respect et la joie, forger des liens avec des amis et des camarades frères de race et de combat, participer à la vie de sa paroisse en se pliant au strict minimum à la messe dominicale et aux fêtes d'obligation, renforcer son armure intellectuelle en égrenant les saines lectures comme on égrène un chapelet, et finalement toujours garder en tête qu'un jour nous comparaîtrons devant notre Créateur et que nous devrons rendre compte du temps perdu et des talents inutilisés, car c'est à une sécession totale que nous sommes appelés : une sécession intellectuelle, morale et spirituelle.

    Monique Delcroix termine son article en écrivant : "Nous ferons ce que nous avons à faire, selon notre propre règle, écrite depuis des temps très anciens ; peu importe ce qui adviendra." On ne saurait mieux finir un article. Nous ne savons pas quand nous aurons le privilège de récolter, mais cela ne doit en aucun cas nous retenir de semer. Au contraire, il nous revient, tant que nous sommes dans ce monde, de planter un maximum de graines pour qu'après le soir de la mort de ce Système honni, fleurisse à l'aube notre nouvel ordre.